marie-hélène le ny

  Infinités plurielles

 photographiste






« J'ai toujours aimé la culture Anglo-américaine
, que je trouve très ouverte, aussi après avoir obtenu mon bac à Bordeaux où j'ai grandi, j'ai entrepris une licence d'anglais. La formation m'a beaucoup plu et j'ai décidé de continuer en Master recherche – Étude des mondes anglophones. J'ai ensuite obtenu un contrat doctoral financé dans le cadre de la campagne doctorat handicap du MESRI, et j'ai fait une thèse sur « la pragmatique du discours et du style conversationnel et interactionnel différencié », que j'ai soutenue en 2021. Pendant ma thèse, j'ai commencé à enseigner au sein du département d'anglais en linguistique et dans la continuité de ma thèse j'ai obtenu un poste d’enseignante contractuelle dans le département des Sciences du langage. Les échanges avec les étudiant·es sont très stimulants. Ayant obtenu ma qualification pour un poste de Maîtresse de conférences, si la conjoncture le permet, j'espère pouvoir être recrutée dans l'avenir par l'université Bordeaux-Montaigne.

Je travaille sur la réappropriation du stigma dans le milieu politique, qui affecte de façon plus importante la personne et l’image des politiciennes, comme Hillary Clinton ou Kamala Harris.Je travaille aussi sur la question de l’émission et de la réception des compliments dans la culture américaine, sujet fascinant et drôle ! J'ai soumis récemment un article à ce sujet. À l'avenir j'aimerais étudier l'image de Meghan Markle dans la presse anglo-américaine, dont tous les faits et gestes sont scrutés, commentés (et parfois mis en scène) par les médias – en particulier la presse britannique. Force est de constater que « le goût du clash » et la scission sont en partie initiés et recherchés par les médias et les réseaux sociaux pour « faire de l'audience » et jouer avec les affects. Cela entraîne une sorte de bipolarisation de la pensée, et met parfois en avant certains comportements insultants et/ou violents, au détriment de la nuance sur des sujets au cœur du débat. »

Anaïs Carrere,
Enseignante, département des Sciences du langage, Université Bordeaux Montaigne


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