photographiste

« Même si j'ai dû concevoir des drones en 3D durant un stage, ma passion de l'aéronautique me pousse plutôt vers l'aviation civile où je me sens plus à l'aise que dans le militaire. J'espère avoir le plaisir de concevoir et d'améliorer des systèmes qui seront utilisés par des voyageurs. Les avions doivent évoluer afin d'avoir moins d'impact sur l'environnement. L'avion reste un transport de voyageurs de masse et je pense que les avancées technologiques se feront sur la poussée des moteurs, pour faire en sorte qu'ils aillent plus vite, et peut-être augmenter le nombre de passagers. En maintenance, les avions sont au sol et ne rapportent pas d'argent. Notre principal problème actuellement est donc d'optimiser les opérations de maintenance, de les améliorer et de faire en sorte qu'elles durent moins longtemps tout en conservant une sécurité optimale, et ainsi permettre à l'avion de voler plus longtemps et à la compagnie de gagner plus d'argent.

La durée de vie d'un avion gros-porteur est en moyenne de trente ans. Plus il est vieux, plus il coûte cher donc ce n'est pas avantageux de garder un vieil avion et les compagnies renouvellent souvent leur flotte - c'est même une forme de publicité. Les compagnies peuvent revendre leurs avions à d'autres compagnies et quand l'avion ne peut plus voler du tout, son cycle de destruction a été étudié et prévu dès sa conception. Pour un avion, il y a différentes certifications à obtenir : des certifications pour la conception, chaque avion est certifié par les hautes autorités - en Europe c'est l'agence européenne de la sécurité aérienne - et porte un même numéro d'immatriculation du début jusqu'à la fin de son utilisation. Ensuite les compagnie aériennes doivent obtenir des certificats d'exploitation, et les compagnies de maintenance doivent obtenir des certificats de maintenance. L'avion est suivi par ces autorités de sa conception jusqu'à sa fin de vie. »

Carole Audra
Étudiante en aéronautique à l'ESTACA

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