marie-hélène le ny

  Infinités plurielles

 photographiste







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J'aimais les mathématiques et j'ai commencé à m'intéresser de plus en plus à la physique. Mêlées à une bonne dose de rêve, j'ai atterri naturellement dans la filière aéronautique. L'espace, faire voler un objet avec des humains dedans et envoyer des fusées en orbite, c'est fascinant ! Aimer la science est très facile, la défier l’est beaucoup moins et c’est ce qui nourrissait ma curiosité.
Après deux ans de prépa intégrée à l'Estaca, j'ai commencé à m'intéresser aux cours qui touchaient à la propulsion aéronautique et spatiale. J'étais attirée de plus en plus vers les avions et leurs modes de fonctionnement, leur design - comment les rendre plus performants, plus écologiques, plus économiques. Durant ces cinq années, j'ai la possibilité de faire plusieurs stages assez longs dans différentes entreprises du secteur, je découvre toute la palette d'un ingénieur aéronautique - en gestion, calcul ou design...

 

Le maître mot en ingénierie c'est pragmatisme. Il permet d'aller de l'avant ! Rien n'est plus important pour moi que le partage et la prise en compte de toutes les opinions. Le fait que si peu de jeunes femmes se lancent dans ce métier prive le monde de leurs voix. Leurs avis dans ce domaine permettraient certainement d'accélérer le progrès. La science a autant besoin de rigueur que de diversité pour se développer.
Je me projette dans une vie où je suis indépendante. Mon but est de
pouvoir m'épanouir dans ce que j'aime, avec des personnes que j'aime et qui m'aiment. Je souhaiterais travailler dans l'aéronautique sur des projets innovants, dans une équipe qui trouve des solutions adaptées aux problèmes d'aujourd'hui, appliquées aux avions du futur. Travailler avec, ou sous les ordres d'une femme en ingénierie aéronautique devient possible. On s'intéresse de plus en plus aux performances des femmes dans ce domaine. »

Ghislaine Quarmochi
Étudiante à l'ESTACA


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