marie-hélène le ny |
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photographiste |
Quand le Louvre a voulu changer le cadre de la Joconde, des scientifiques de mon équipe ont été consultés pour évaluer les risques de déformation du panneau sur lequel elle est peinte. Prenant en compte sa forme et la direction dans laquelle il est taillé, mes collègues ont simulé son comportement sous l'influence de variations hygrométriques. Par la suite nous avons développé des thématiques Bois et patrimoine. Nous plaçons des capteurs derrière des panneaux peints, dans des lieux où les variations d'hygrométrie ou de température sont importantes. En mesurant ces variations et celles de la forme du panneau, nous essayons de définir l'influence de chaque paramètre. Avec des collègues Japonais et Iraniens, nous cherchons aussi à comprendre l'évolution du bois après des centaines d'années d'utilisation dans une charpente, un temple ou un objet. On tente de vieillir artificiellement des bois et de retrouver les mêmes propriétés que celles de bois vieillis naturellement. » |
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Sandrine
Bardet |
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