photographiste

« J'ai toujours eu le goût de comprendre, d'étudier, et la chance d'avoir une famille ouverte d'esprit qui m'a toujours soutenue... Le domaine de la santé me semblait être une des causes les plus nobles que je pouvais embrasser. Je suis doctorante en chimie médicinale, dans un projet ANR. Il y a plusieurs équipes qui ont différentes spécialités : il y a des chimistes qui construisent les molécules, des biologistes qui étudient les résultats au niveau des molécules sélectionnées, et des spécialistes qui mettent nos molécules qui ont la séquence d'ADN sur une puce électronique. On va vérifier la capacité d'inhiber des bactéries, notamment Pseudomonas aeruginosa qui est une cible très intéressante car un phénomène de résistance s'impose face à l'utilisation massive des antibiotiques. C'est un travail extrêmement passionnant qui nous permet de prendre en considération beaucoup de molécules et de resynthétiser celles qui montrent la meilleure affinité.

J'ai toujours eu une grande passion pour la France, j'ai suivi les cours du soir à l'Alliance française de Bologne, ma ville natale, où j'ai passé tous les diplômes européens de Français. Je voulais absolument faire mon doctorat en France. J'ai trouvé un sujet de recherche qui me plaisait, j'ai envoyé mon CV et le lendemain ils m'ont appelée. C'était vraiment inattendu et merveilleux. Pour comprendre le système de recherche en France, j'ai adhéré à Contact, l'association des doctorants de mon université. J'ai été élue représentante des doctorants au conseil scientifique et technique de l'université de Montpellier 2 et maintenant je suis aussi vice-présidente de la Confédération des jeunes chercheurs. C'est pour moi un honneur et un enrichissement énorme. J'apprends beaucoup de choses que j'essaie de transmettre aux autres étudiants. Notamment en participant à l'élaboration du Guide du doctorat - Le doctorat à la loupe -, par la CJC et le ministère. »

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