marie-hélène le ny |
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photographiste |
Depuis1990, je travaille sur des modèles de souris pour comprendre la trisomie 21, comme on le fait pour d'autres pathologies génétiques. Ce n'est pas l'anomalie d'un gène, mais la présence d'un grand nombre de gènes en trois exemplaires mais sans mutation, qui provoque la trisomie 21. Le seul facteur de risque connu dans le monde entier est l'âge avancé de la mère et on ne sait toujours pas pourquoi il n'y a pas séparation de deux des chromosomes 21 au moment de la fécondation. Les recherches ont tellement avancé que l'on commence à identifier des gènes dont la surexpression permet de mieux comprendre la déficience intellectuelle et à mettre au point des interventions extrêmement précoces pour prévenir les handicaps liés à cette trisomie 21. En 1990 nous avons créé l'association française pour la recherche sur la trisomie 21, et en 2005 la date du 21 mars est devenue celle de la journée mondiale de la trisomie 21. » |
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Jacqueline
London |
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