marie-hélène le ny |
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photographiste |
Ces micro-organismes existent depuis plus de 600 millions d'années. On connaît environ 50 000 espèces fossiles et 5 000 espèces vivantes. Ils sont utiles pour faire du suivi de la qualité de milieu marin. Comme ils ont une coquille, en faisant une carotte dans le sédiment, on peut remonter à une période pré-anthropique et reconstituer un état de référence, témoin d'un milieu sans pollution. Confrontés à une pollution organique - déchets d'épuration, d'hydrocarbures autour de plates-formes pétrolières, ou marées noires - ces organismes vont avoir des exigences écologiques différentes. On va donc pouvoir avoir un idée de l'intensité et de la répartition spatiale de la pollution dans un milieu marin grâce à ces foraminifères. Lorsque nos recherches auront abouti à la normalisation de notre indice, il sera utilisé par des bureaux d'étude dans lesquels nos futurs doctorants pourront faire ce travail grâce à leur compétence spécifique. » |
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Emmanuelle
Geslin |
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